Auteur: Adelina Moral
Date de publication: mars 10, 2017

Merkel: « Erdogan, l’Allemagne c’est pas nazi »

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Lors d’une comparution devant la plénière de la Chambre basse, Merkel a critiqué avec dureté les déclarations d’Erdogan, qui a comparé la fin de la semaine dernière, l’actuelle Allemagne avec le régime nazi. La chancelière a appelé “triste, déprimante et de place” les allégations de m. Erdogan, qui a accusé le Gouvernement de Berlin recourir à la “pratique” des nazis pour éviter certains ministres turcs de la campagne électorale en Allemagne en faveur du oui au référendum en Turquie le 16 avril.

Mais Merkel, après le rejet de l’énergie avec un peu de bon des attaques en provenance d’Ankara et d’admettre que son pays et la Turquie sont séparés à l’heure actuelle par des “grandes différences”, qui s’est tenue délicate branche d’olivier à son ennemi politique, d’admettre que son Gouvernement a considéré comme “indispensable” pour les relations bilatérales entre les deux pays.

La Turquie et l’Allemagne, deux pays en conflit

Le chancelier a joué un rôle dans le retour à la normale à l’égard des valeurs démocratiques qui prévalent en Allemagne, parmi eux, la liberté d’opinion, la liberté d’expression, la liberté de réunion, et, enfin, la liberté de la presse. Se référant à cet aspect, Merkel a promis que son Gouvernement va utiliser tous les mécanismes à sa disposition pour obtenir la libération du correspondant du journal Die Welt, Deniz Yücel, qui a été accusé par le Erdogan de la propagation du terrorisme en Turquie.

De même, le chancelier est intéressé à trouver un moyen qui permet de maintenir des relations normales avec la Turquie, un pays qui dépend de la validité de la crucial migrateurs accord qui a soutenu l’Union Européenne et vise à freiner la vague de réfugiés tentant d’atteindre l’Europe. Berlin craint que, si les relations s’aggravent, Erdogan pourrait mettre un terme à l’alliance.

Selon plusieurs médias allemands, le danger d’une crise est latente et Erdogan n’est pas prêt à bouger sur son intention de demander le vote de près de 1,5 millions de turcs vivant en Allemagne, avec le droit de vote en Turquie. Le référendum demandé par Erdogan est également considéré en Allemagne comme le début de la consolidation d’un “État autocratique”, comme il l’a souligné, jeudi à Berlin, le président du Bundestag, la démocrate-chrétienne, Norbert Lammert.

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